La colopathie fonctionnelle, ou le côlon irritable, désigne un trouble du fonctionnement de l’appareil digestif, plus précisément, une anomalie au niveau de la partie terminale de l’appareil. Comme son nom l’indique, ce dysfonctionnement affecte le côlon, la partie responsable de la digestion finale des aliments, et de l’évacuation des selles. La colopathie fonctionnelle peut générer des ballonnements et des douleurs du ventre, ce qui peut altérer la qualité de vie des personnes touchées.
Colopathie fonctionnelle et traitement : que faut-il faire ?
La colopathie fonctionnelle est une des pathologies aux origines méconnues (comme l’adénome hypophysaire, ou encore la névralgie pudendale.), et diverses. De ce fait, il n’y a pas de traitement pour ainsi dire. On peut se voir prescrire des médicaments pour soulager quelques symptômes, ou se tourner vers les méthodes naturelles. Ces solutions peuvent aider et soulager, mais ne régleront pas le problème. Pour soulager les douleurs et les ballonnements, la personne atteinte peut effectuer des massages pour relancer la motricité des gaz. Aussi, la colopathie fonctionnelle peut résulter d’un déséquilibre dans la flore intestinale, ce qui veut dire qu’il y a peu ou trop de bactéries. On conseille alors de prendre des probiotiques en cure d’1 mois. Suite à cela, la personne peut suivre un traitement d’entretien avec 2 prises, une fois par semaine.
Colopathie fonctionnelle : traitement et alimentation
Bien qu’il n’y ait pas vraiment de traitement pour soigner un côlon irritable, une personne souffrant de colopathie fonctionnelle peut (et doit) modifier ses habitudes alimentaires, pour prendre plus de ce qui la soulage, et moins de ce qui provoque et intensifie les douleurs de la colopathie. On dit même que la modification du régime alimentaire est le seul traitement possible à cette pathologie. Les aliments à privilégier sont :
- Des haricots, carottes, courgettes et pomme de terre ;
- Des poissons et viandes maigres ;
- De l’eau minérale ;
- Du lait en poudre ;
- Des fruits ;
- Du miel.
Bien sûr, on préfère griller sa viande et cuire ses légumes à l’eau. En modifiant son alimentation, on doit éviter de consommer (souvent) certains éléments : les fritures et plats épicés, les crudités, les viandes et poissons gras, les boissons gazeuses, les fèves et légumes secs, la caféine et la théine, les conserves et les laxatifs. Cela doit s’accompagner par une bonne mastication des aliments, des repas à heures régulières, et surtout, on préfère marcher après chaque repas. On peut aussi prendre des tisanes et des infusions d’anis, de réglisse, de camomille, ou de romarin.