L’hypophyse est cette petite glande à la base du cerveau. C’est cette glande qui a le contrôle de la production des hormones, comme la thyroïde, la prolactine, l’ocytocine, ou encore les hormones sexuelles. Il faut savoir qu’il n’y a pas de cancer proprement dit d’hypophyse, seulement des tumeurs bénignes du nom d’adénomes hypophysaires. Ces tumeurs évoluent très lentement et la plupart du temps, on les découvre par hasard. Quels sont donc ses symptômes, ses causes et ses traitements ?
Symptômes de l’adénome hypophysaire
Lorsqu’on a des adénomes hypophysaires, on peut observer quelques symptômes. Bien que la présence de ces derniers ne soit pas systématique, une personne avec un adénome hypophysaire peut avoir :
- Des troubles hormonaux ;
- Des troubles de la vision ;
- Des maux de tête.
Les troubles hormonaux peuvent être bien divers, et créer de la fatigue, une prise de poids, des aménorrhées et une poitrine douloureuse pour les femmes, une impuissance pour les hommes. La personne peut ressentir des maux de tête, des nausées et des étourdissements. Elle peut avoir des troubles du sommeil, ressentir beaucoup de soif avec de fréquentes envies d’uriner. L’adénome hypophysaire peut aussi être à l’origine de troubles visuels, tels qu’une vision floue, ou une perte de la vision partielle. On peut voir que l’ensemble de ces symptômes n’est pas spécifique à l’adénome hypophysaire. Il convient donc d’effectuer une IRM pour une confirmation.
Causes et traitements de l’adénome hypophysaire
L’adénome hypophysaire peut avoir des origines génétiques. Hormis cela, il fait partie des pathologies dont on ignore l’origine, et le développement (développement lent comme la névralgie pudendale.). Généralement, l’adénome hypophysaire est découvert lorsque le patient passe des examens pour un autre motif : après sa découverte, on ne peut prescrire aucun traitement. Mais cela n’est pas grave, car comme cité précédemment, c’est une tumeur bénigne. Néanmoins, cela nécessite le suivi par un endocrinologue. Si les symptômes sont gênants, à l’instar des troubles de la vue, on peut envisager une intervention neurochirurgicale (car le nerf optique aura été atteint.). Il est très rare qu’un l’adénome hypophysaire se transforme en cancer. Dans ce cas-là aussi, on procède à l’intervention chirurgicale pour l’enlever. Si l’adénome hypophysaire ne se développe pas trop, mais qu’il cause quand même quelques perturbations, l’endocrinologue va alors prescrire un traitement pour apaiser, et « réguler » les effets provoqués par l’adénome hypophysaire. Ceci dit, il y a des effets qu’un traitement ne peut compenser, notamment les troubles visuels qui peuvent mener à la perte de vue (cécité).